lundi 1 juin 2015

Mastériales 2015




La 6ème édition des Mastériales, le 12 mars 2015 avait pour but de mieux faire connaître et de promouvoir l’ensemble des masters proposés par la Faculté, surtout en cette étape cruciale d’ouverture d’une nouvelle offre de formation à la rentrée 2015.

Comme l’an dernier, la présence à la journée était obligatoire et vérifiée, et les cours avaient été suspendus en L3 et M au profit de cet événement. De fait, malgré l’absence de certains étudiants ou le départ prématuré de certains d’entre eux, l’audience a été importante.

La matinée, consacrée à des ateliers disciplinaires précédés d’une information sur chaque master dans les différentes mentions, a permis d’entendre les recherches originales que mènent actuellement nos étudiants de M1-M2. Point notable que ces présentations des travaux en M1 car, à ce stade intermédiaire, les mastériens incarnent une projection somme toute rassurante et stimulante pour leurs camarades de L3. D’anciens étudiants aujourd’hui insérés dans la vie active ont aussi partagé leurs expériences, attestant ainsi de réussites qui ne sont pas forcément des lignes droites mais ont suivi des trajectoires plus sinueuses, parfois imprévues, en tous cas constructives.

Cette rencontre entre étudiants actuels et anciens vient combler une attente, voire une anxiété chez les étudiants qui actuellement s’interrogent sur les choix à opérer très bientôt. Les difficultés du marché du travail n’ont pas été passées sous silence, mais non plus les enquêtes récentes prouvant le rôle décisif d’une qualification à Bac+5 et, plus important, les atouts de nos formations pour parvenir à trouver un emploi intéressant et évolutif.

Après un buffet offert à tous, l’après-midi a réuni l’ensemble des étudiants de la Faculté pour un panorama des masters et de leurs débouchés. Les masters MEEF (Métiers de l’Enseignement, Education, Formation), fruits de réformes en chaîne, ont été présentés conjointement par Sara Fourcade (Capes Histoire-Géographie) et Thérèse Robin (Capes Allemand). Puis place aux études doctorales, horizon plus lointain, certes, en L3 mais essentiel comme voie de professionnalisation. Deux doctorants et un récent docteur, en espagnol, philosophie, histoire, ont parcouru avec conviction, voire allégresse, tous les aspects du chemin vers la thèse : contrat doctoral, équipes de recherche, financements, heurs et malheurs de la recherche et de l’écriture. Les débouchés dans le monde de l’entreprise ont fait l’objet d’une session animée par Philippe Bizeul, vice-président aux partenariats économiques, assisté de nos collègues du SCUIO-BAIP. Nous y avons entendu en particulier Raphaël Groulez, à un double titre : délégué général d’Atoutjeunes Universités, association qui œuvre pour l’insertion professionnelle des diplômés de master en LLSH, et lui-même titulaire d’un master de littérature. Martine Dauzier et Vincent Ronach ont, pour clore le tout, détaillé les possibilités très diverses de mobilité internationale en cours d’études, complétées par une prise de parole de la vice-présidente aux relations internationales, Claire Sotinel : cette dernière séquence a relancé les questions de l’auditoire, un peu fatigué après cette journée dense.

Isabelle Laborde-Milaa, vice-doyenne à la pédagogie
Sylvie Le Moël, professeur de littérature allemande